Branche  Bouchard Pichoustre

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Mon village de naissance : Sajas

HISTORIQUE
Une église dédiée à Saint Martin et un cimetière, situés au sud du village actuel et aujourd'hui disparus, auraient constitué le noyau primitif du village. Peut-être était-ce là le centre de la sauveté de Toumoustin, créée par les hospitaliers au début du
XII1 siècle et reprise en 1234 par Bernard d'Orbessan pour la donner aux cisterciens de l'abbaye de Bonnefont ? Un acte du 21 novembre 1268 mentionne la création de la bastide de Sajas par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse et frère du roi : cependant, il ne s'agit pas de l'acte de fondation, donc la bastide est antérieure à cette date. L'autre partenaire, c'est-à-dire le donneur des terres, n'est pas identifié. Est-ce l'abbaye de Bonnefont ? À la mort d'Alphonse de Poitiers en 1270, la bastide passe sous l’influence du roi de France. Au XVII' siècle la communauté compte deux consuls, nommés chaque année par le seigneur. Du XVII1 siècle à la Révolution sont mentionnés les noms des familles de Lieu, de saint Léonard et de Lacarry, conseiller au parlement de Toulouse, comme seigneurs de Sajas. Sajas fait partie de l'évêché de Lombez et de l'élection de Rivière-Verdun. Au XVIII' siècle, vraisemblablement à la Révolution, Sajas perd une partie de son territoire : les quartiers des Nères - 132 habitants en 1881 - passent à Lautignac. A cette même date, Sajas compte 234 habitants.

CUVE BAPTISMALE XIVe siècle 
Cette cuve de forme octogonale est décorée de symboles sur chacune des faces : deux fleurs de lis, qui évoquent le rattachement de Sajas à la couronne en 1270 ; une étoile à cinq branches symbolisant Dieu guidant les hommes dans les ténèbres, accompagnées de deux petites rosés ; une rosace à six pétales représentant le Paradis terrestre ; un cercle barré, peut-être un début de chrisme ; une rosace en tourbillon ; une étoile de David à six branches ; deux roues solaires ; une croix grecque.

VIERGE À LA POMME XIV siècle Bois (H. : 73 cm)
Cette statue représente la Vierge assise tenant son Fils sur son genou gauche et présentant une pomme dans sa main droite. L'Enfant tient également une pomme dans sa main gauche. La Vierge et son Fils sont couronnés. Cette statue, redorée au XIXe siècle, était probablement polychrome à l'ori­gine, comme le montrent les parties écaillées. Des vierges de ce genre sont fréquemment rencontrées dans le Comminges. En 431, le concile d'Ephèse déclare Marie mère de Dieu, ce qui déclenche alors le culte de la Vierge. Au XIIe siècle, saint Bernard fait de Marie « la Médiatrice » entre Dieu et les hommes. La pomme dans la main de la Mère et du Fils nous rappelle leur mission : arracher les hommes du péché originel par la grâce de Dieu.

Naissance, .

Mariage, vers 1636.

Décès, ap.1674.